Cette balade du Centre-bourg au Grand Moulin couvre un large champ de lieux-dits communaux qui obligeait le promeneur à faire de nombreux allers et retours. Il nous a semblé judicieux de la présenter sous forme de boucles permettant de revenir au point de départ avec une variante ouest et une autre à l’est, soit deux promenades distinctes d’environ 8 Km chacune.
Cette nouvelle promenade aura comme fil conducteur le ruisseau de Ballan qui prend naissance au cœur du bourg et dévale du plateau vers le Cher. Bien que permanent, ce cours d’eau ne sera pas toujours visible, soit qu’il suive un cours souterrain, soit qu’il traverse des lieux privés inaccessibles au promeneur.
Au cœur du bourg prend naissance une source bien claire, protégée de grilles. L’eau alimente une agréable pièce d’eau puis traverse les deux lavoirs mitoyens avant de continuer sa course sous la place de l’église.
Ce lieu est maintenant dédié à Jacques de Beaune (salle de Beaune, Espace de Beaune, EHPAD de Beaune), alors que ce personnage historique a seulement laissé sa trace dans l’église toute proche. Sa dénomination cadastrale, le Déchani, perdure seulement dans le nom d’une petite impasse toute proche donnant sur la rue du maréchal Foch et dans la désignation courante de l’espace vert à l’ouest de l’EHPAD.
Notre cours d’eau, devenu souterrain depuis 1841 sous la place de l’église, réapparaît pour alimenter l’Étang de Ballan. Après avoir traversé les Prés de Ballan, il longe ensuite le Bois de Cinquième, passant par l’ancien lavoir privé de la Commanderie dont il ne reste que la margelle. Il coule alors dans la pièce du Vieil Étang jusqu’à la digue encore bien visible. Au-delà, le ruisseau pénètre dans une propriété privée, mais il est possible de poursuivre la promenade dans des parcelles boisées qui ont été ajoutées au patrimoine boisé communal. Suivons-le de loin dans la traversée de la Coulée du Vieil Étang, bordée côté est par le Bois de la Montagne et à l’ouest par le Bois de la Fosse.
Écartons-nous un peu du vallon et, à travers bois gagnons la rue de la Commanderie (la Départementale 127). Des lieux-dits vont nous permettre d’évoquer la viticulture ballanaise et la Commanderie. À gauche de la route, si l’urbanisation a totalement effacé la Grande Pièce, en revanche, un peu plus loin, on peut encore retrouver, en limite des ruines du Village Vacances abandonné, les restes d’un lieu-dit bien particulier : le clos de la Baune. À droite de la route, le Beau Chêne, autre vaste parcelle restée elle à l’état naturel, est également intéressante. Continuant à cheminer dans les ruines du village des Gaudinelles, nous arrivons de nouveau à la Départementale et pouvons jeter un coup d’œil sur le site de la Commanderie. Arrivés au bas de la côte où nous avons retrouvé le ruisseau qui ressort à l’air libre de la Commanderie, il est plus prudent de passer sur le côté droit de la route ; nous profiterons d’un trottoir plus sécurisant qui recouvre d’ailleurs le ruisseau, de nouveau enterré dans cette portion pour élargir une Départementale fort sinueuse. La promenade nous fait alors découvrir deux hameaux anciens maintenant enserrés dans une urbanisation plus récente : à gauche, la Savaterie et, à droite le Ballandeau. Un coup d’œil sur la rude montée de la rue du Ballandeau nous permet de positionner deux lieux-dits proches : les Pilletières à droite et la Vallée de Pré à gauche.
Au long de la Départementale que nous continuons à suivre, nous allons successivement rencontrer, sur notre gauche, la Haute-Cour et la Sagetterie, et, à droite, la Charterie et la Croix Sauvineau.
Le ruisseau de Ballan atteint ici le niveau de la vallée du Cher. Il ne retrouve l’air libre que sur une partie de la rue du Grand Moulin, peu avant de joindre ses eaux à celles de la Boire Futembre, prolongement occidental du cours du Vieux Cher. C’est face au Grand Moulin que se situe le confluent. Avant d’atteindre le but de cette promenade, évoquons dans la pièce des Sablons, à l’ouest de la rue du Grand Moulin, un nom totalement oublié mais digne d’intérêt : la Maladrie.
Le retour vers Ballan n’aura pas de fil conducteur. Il peut se faire à l’ouest du trajet qui vient d’être décrit, mais aussi à l’est, avec, dans les deux cas des paysages et des découvertes également dignes d’intérêt.
Voici d’abord le retour par l’ouest :
Reprenons la voie qui nous a mené au Grand Moulin, mais quittons-la en prenant, à droite, le chemin du Millery, en jetant au passage un coup d’œil aux marques de crues tracées dans le tuffeau de la première maison du hameau. À hauteur de la Coquerie, nous retrouvons la Départementale 7 que nous traversons et rejoignons, au long d’un bassin de rétention, le chemin de la Rencontre. Suivons-le jusqu’à la Piégerie, avant d’attaquer la remontée sur le plateau en longeant, à gauche, la Vallée Garnier et, à droite, un des derniers espaces planté en vigne de Ballan, le Clos de Bléré. Au sortir du Bois de la Fille, nous retrouvons un vaste espace encore naturel au centre duquel se place, au premier plan, l’ancienne ferme de la Noue avec, en toile de fond, une grande partie du centre-bourg. Nous poursuivons vers le sud jusqu’à la rue de l’hospitalité que nous retrouvons au niveau du Buisson Gasnier. Cette voie nous ramène vers le centre de Ballan, en laissant, sur notre droite, la propriété de Bois Boutet et les restes de l’Hospitalité. Quittons la rue de même nom et, par la rue de la République Prolongée, longeons la Porcherie sur la droite, puis en suivant l’allée des Lilas, entre les Galbrunes à gauche et l’authentique emplacement du Rougemont à droite, retrouvons notre itinéraire aller.
Voici maintenant la variante Est :
DU BOURG AU GRAND MOULIN et retour EST
Cette nouvelle promenade aura comme fil conducteur le ruisseau de Ballan qui prend naissance au cœur du bourg et dévale du plateau vers le Cher. Bien que permanent, ce cours d’eau ne sera pas toujours visible, soit qu’il suive un cours souterrain, soit qu’il traverse des lieux privés inaccessibles au promeneur.
Au cœur du bourg prend naissance une source bien claire, protégée de grilles. L’eau alimente une agréable pièce d’eau puis traverse les deux lavoirs mitoyens avant de continuer sa course sous la place de l’église.
Ce lieu est maintenant dédié à Jacques de Beaune (salle de Beaune, Espace de Beaune, EHPAD de Beaune), alors que ce personnage historique a seulement laissé sa trace dans l’église toute proche. Sa dénomination cadastrale, le Déchani, perdure seulement dans le nom d’une petite impasse toute proche donnant sur la rue du maréchal Foch et dans la désignation courante de l’espace vert à l’ouest de l’EHPAD.
Notre cours d’eau, devenu souterrain depuis 1841 sous la place de l’église, réapparaît pour alimenter l’Étang de Ballan. Après avoir traversé les Prés de Ballan, il longe ensuite le Bois de Cinquième, passant par l’ancien lavoir privé de la Commanderie dont il ne reste que la margelle. Il coule alors dans la pièce du Vieil Étang jusqu’à la digue encore bien visible. Au-delà, le ruisseau pénètre dans une propriété privée, mais il est possible de poursuivre la promenade dans des parcelles boisées qui ont été ajoutées au patrimoine boisé communal. Suivons-le de loin dans la traversée de la Coulée du Vieil Étang, bordée côté est par le Bois de la Montagne et à l’ouest par le Bois de la Fosse.
Écartons-nous un peu du vallon et, à travers bois gagnons la rue de la Commanderie (la Départementale 127). Des lieux-dits vont nous permettre d’évoquer la viticulture ballanaise et la Commanderie. À gauche de la route, si l’urbanisation a totalement effacé la Grande Pièce, en revanche, un peu plus loin, on peut encore retrouver, en limite des ruines du Village Vacances abandonné, les restes d’un lieu-dit bien particulier : le clos de la Baune. À droite de la route, le Beau Chêne, autre vaste parcelle restée elle à l’état naturel, est également intéressante. Continuant à cheminer dans les ruines du village des Gaudinelles, nous arrivons de nouveau à la Départementale et pouvons jeter un coup d’œil sur le site de la Commanderie. Arrivés au bas de la côte où nous avons retrouvé le ruisseau qui ressort à l’air libre de la Commanderie, il est plus prudent de passer sur le côté droit de la route ; nous profiterons d’un trottoir plus sécurisant qui recouvre d’ailleurs le ruisseau, de nouveau enterré dans cette portion pour élargir une Départementale fort sinueuse. La promenade nous fait alors découvrir deux hameaux anciens maintenant enserrés dans une urbanisation plus récente : à gauche, la Savaterie et, à droite le Ballandeau. Un coup d’œil sur la rude montée de la rue du Ballandeau nous permet de positionner deux lieux-dits proches : les Pilletières à droite et la Vallée de Pré à gauche.
Au long de la Départementale que nous continuons à suivre, nous allons successivement rencontrer, sur notre gauche, la Haute-Cour et la Sagetterie, et, à droite, la Charterie et la Croix Sauvineau.
Le ruisseau de Ballan atteint ici le niveau de la vallée du Cher. Il ne retrouve l’air libre que sur une partie de la rue du Grand Moulin, peu avant de joindre ses eaux à celles de la Boire Futembre, prolongement occidental du cours du Vieux Cher. C’est face au Grand Moulin que se situe le confluent. Avant d’atteindre le but de cette promenade, évoquons dans la pièce des Sablons, à l’ouest de la rue du Grand Moulin, un nom totalement oublié mais digne d’intérêt : la Maladrie.
Et voilà maintenant le retour par l’est :
Reprenons l’itinéraire aller jusqu’au giratoire du Grand Moulin où nous tournons à gauche pour la partie la moins agréable de la promenade. Il nous faut suivre la Départementale 7 sur 1,5 km : la circulation y est ordinairement importante et, dans la dernière portion, l’absence de trottoir oblige les piétons à emprunter la berme (et, bien sûr, le côté gauche). Sur notre gauche, si l’ancien hameau de la Butorderie est devenu peu visible au milieu de constructions plus récentes, il ne reste, en revanche, rien de l’Étape installée aux Petites Fontaines dont l’histoire mérite d’être contée. À droite, l’activité du fleuriste anime la Fourbisserie, alors qu’un peu plus loin, le Petit Bouchet a cessé d’être une ferme. Du même côté, longeons la Petite Baltière, mais ignorons la montée ombragée de marronniers qui conduit à la belle demeure du Grand Bouchet pour choisir de regagner le plateau par l’impasse de la Peignanterie. Après le hameau du même nom, elle se prolonge par un agréable sentier herbeux qui contourne le parc du Grand Bouchet.
Avant de prendre, à gauche, un chemin de terre rectiligne filant plein ouest, octroyons-nous une pause pour profiter du magnifique panorama ouvrant sur le val de Loire, de la ville de Tours jusqu’à Luynes. Jetons aussi un regard aux parcelles cultivées qui nous entourent. Sur le cadastre Napoléon, leur nom est évocateur de leurs anciennes destinations : à droite, la Brousse et, à gauche, la Bourde puis les Aubuis. Le chemin nous conduit maintenant vers le hameau de la Cour Verte. Suivons ensuite, plein sud, la rue qui nous ramène vers le Bourg. Au carrefour, on peut évoquer, un peu plus loin à gauche, la ferme de la Salle totalement disparue. Continuons vers le sud sur le chemin de terre qui longe la Houdrillère avant de retrouver le quartier des Prés. La Taillerie, repérable car proche des tennis communaux, est un dernier lieu-dit intéressant avant de retrouver notre trajet aller