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Mademoiselle Riffaud, propriétaire de la Pasqueraie, raconte : " Mon grand-père avait le souvenir de la fontaine permanente qui coulait au bord de l’actuelle rue du général Leclerc, approximativement entre le château d’eau et l’impasse de la Bonnetière. La rue n’était, à l’époque, qu’un chemin de terre et la chapelle (sans doute un modeste oratoire) se situait, selon lui, de l’autre côté au bord du champ aujourd’hui encore cultivé. La fontaine a été démolie lorsqu’il est devenu nécessaire d’élargir la route. selon lui, de l’autre côté au bord du champ aujourd’hui encore cultivé.
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La fontaine a été démolie lorsqu’il est devenu nécessaire d’élargir la route. Pour ma part, j’ai le souvenir, dans mon enfance, des pierres qui restaient en haut du talus bordant le chemin empierré. C’étaient tous les vestiges de la fontaine Sainte-Rose ». Rarement à sec, ruisseau et fontaine furent souvent évoqués dans les délibérations du Conseil municipal : en 1830,, « sur la demande de M. Bouret de faire revivre les eaux de la fontaine de Sainte-Rose située sur le bord du chemin de Rochefuret et faisant partie de la voie publique
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, [le Conseil] a autorisé M. Bourré à faire les fouilles nécessaires et à ses frais » ; après les inondations de 1866, on constate les dégradations et l’on convient de la nécessité du curage du « petit ruisseau de Sainte-Rose ».
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La fontaine rose se trouvait à la Bonnetière.
La source était jadis très fréquentée le dimanche suivant le 23 août, jour de sainte Rose: un train spécial était affrété au départ de Tours pour amener les pèlerins.
Une procession partait de l’église où se trouve une chapelle consacrée à sainte Rose, à gauche du cœur, avec une statue de la sainte tenant des roses dans les bras.